Coffret de 14 gravures originales




Alligand – Clauzel – Cornu – Gorodine – Hasegawa – Hoffmann – Hohler – Humair – Merz – Shiraishi – Soulié –Steffan – Waydelich - Weisbuch

Pour fêter 30 années d’activité, Les Editions l’Estampe éditent un album de 14 gravures « Hommage à la création rhénane » en édition limitée à 50 exemplaires.
Les 14 artistes qui ont participé ont crée chacun une œuvre originale en hommage à un créateur rhénan. On trouvera ainsi des références à Victor Hugo, Gustave Doré, Conrad Witz etc…

L’Estampe en rendant cet hommage veut se situer dans un mouvement de soutien à la création artistique qui se perpétue depuis de nombreuses générations dans notre région. C'est aussi un rappel de la place prépondérante de l'Alsace dans un des arts majeurs : la gravure.
Les estampes sont réunies dans un coffret en bois vitré présenté à L'Estampe.



mercredi 9 décembre 2009


Bernard Alligand
 L'Anneau du Rhin, la chanson des Niebelungen. 
Gravure au carborundum et collage.

La présence d'or dans le Rhin est connue depuis l'Antiquité et Il y fut exploité essentiellement du XIIIème au XIXème siècle. Une légende mythologique germanique, rédigée dés le XIIIème siècle sous forme de poème épique lui confère un pouvoir immense : celui qui réussirait à se forger un anneau de cet or possèderait le monde entier à condition de renoncer pour toujours à l'amour. Le nain Alberic, du royaume des Niebelungen, parvient à dérober cet or à ses gardiennes, les filles du Rhin, entraînant toute une série de déséquilibres dans le monde des dieux qui devront lutter pour le récupérer et y perdront leur demeure, le Walhalla.

C’est marqué du sang qu'il a fait verser que Bernard Alligand représente l’anneau d’or, dans les eaux bleues du Rhin.


Bernard Alligand est né en 1953 à Angers (France). Il s’initie à l’art graphique puis au modelage. Après avoir exposé dans les Pays de Loire et obtenu plusieurs prix, il s’installe sur la Côte d’Azur en 1982. En 1986, il réalise ses premières gravures, puis, grâce à sa rencontre avec Henri Goetz, s’initie à la gravure au Carborundum. Artiste peintre et graveur d´expression abstraite, Bernard Alligand a toujours travaillé sur la matière, non seulement pour tirer de celle-ci la substance de son œuvre, mais aussi pour savoir quelles possibilités elle pouvait lui offrir. Sensible aux arts et à la nature, ses œuvres évoquent la musique et la littérature, la terre, l'eau, l'air et le feu.


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Jacques Clauzel 

Maître Eckhart, Eau forte

Maître Eckhart (1260 - 1327) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il occupa diverses hautes fonctions dans l'ordre des dominicains, et enseigna à Paris, Strasbourg et Cologne.
Clauzel rejoint l'originalité de l’œuvre du théologien et philosophe Maitre Eckhart, qui réside dans la simplicité de sa quête : que l'homme retrouve sa véritable identité et, par là, sa liberté originelle.
Les écrits de Maître Eckhart sont revêtus d’une enveloppe religieuse mais une lecture méditative permet à celui qui le peut de découvrir non pas un sens caché ou secret mais un sens profond qui permet à l’Esprit de s’ouvrir vers l’Absolu et dépasser les définitions engendrées par notre univers matérialiste et limité.





Né le 4 Mai 1941 à Nîmes, Jacques Clauzel étudie la peinture dans les écoles des Beaux-arts de Tourcoing, Montpellier et Paris. Nommé grand logiste au Grand Prix de Rome en 1964, il sera finalement décorateur à la télévision ivoirienne, professeur de peinture à l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts d’Abidjan (Côte D’ivoire) puis reporter photographe.
L’ensemble de l’œuvre de Clauzel est une quête du silence et du lien que l'on a avec le sujet. L’objet devient le moins identifiable possible, noyé le plus souvent dans le noir, seule source de lumière selon l’artiste, plongeant ainsi le sujet dans l’intemporalité.

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                                                         Michel Cornu
                                               Hans Arp, Sensualité Aquatinte

Sensualité, la femme personnage récurrent chez Hans Arp et Cornu.
Les formes végétales, animales, minérales et humaines s’interpénètrent dans l’œuvre d’Arp, créant un monde suggestif, un temps de transformation, un passage. Son travail vise à tenter de dépasser les formes et les idées reçues.
Artiste majeur du XXème siècle, Hans Arp est né à Strasbourg en 1886 où il occupe une place de choix dans l’histoire et le cœur de cette ville. Un grand nombre de ses œuvres sont aujourd’hui exposées dans son musée d’Art moderne et contemporain. Peintre, sculpteur et poète, co-fondateur du mouvement Dada en 1916, il fut aussi proche des surréalistes.
De 1926 à 1928, il réalise avec Théo Van Doesburg la réhabilitation du bâtiment « l’Aubette » à Strasbourg, qualifiée à l’époque de « chapelle Sixtine de l’art moderne ».







Né le 11 septembre 1957 près de Nancy, Michel Cornu vit et travaille à Colmar.
Le « travail basé sur la vie » est sa constante, son « écriture ». Comment mieux rendre l'immensité de la vie et ses impondérables, sans faire passer le corps par cette abstraction ? Michel Cornu livre une œuvre bouleversée par les antagonismes dans lesquels la figuration parvient à se tapir.


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Alexis Gorodine 

Le Diable de l’Hortus Deliciarus


L’Hortus Deliciarum (ou Jardin des Délices) était un manuscrit, une encyclopédie chrétienne, réalisée entre 1159 et 1175 par Herrade de Landsberg et ses moniales au couvent de Hohenbourg (mont Sainte-Odile). C’est la première encyclopédie connue ayant été réalisée par une femme.
Cet ouvrage en latin, illustré de 350 miniatures, résume les connaissances théologiques et profanes de l’époque.
L’original a été détruit lors de l’incendie de la bibliothèque de Strasbourg en 1870. Seules des reproductions, dont un précieux fac-similé réalisé en 1818 par Christian-Marie Engelhardt, nous sont parvenues.
Tantôt animal, tantôt humain, le diable est évoqué dans l’Hortus Deliciarum sous la forme d’un dragon.
Alexis Gorodine a choisi de nous livrer ici sa propre vision de ce personnage dont l’empreinte dans les représentations se renouvelle sans cesse.






Alexis GORODINE nait en 1944. Après des études d’ingénierie, il entre en 1972 à l’atelier de gravure de Louis Calevaert-Brun à Paris et expose très tôt dans le monde entier : Caracas, New-York, Paris etc…
Depuis 1992, Gorodine construit une œuvre singulière, cohérente et authentique où la recherche du signe et de la trace est une constante interrogation sur l’art pariétal et sur les peintures primitives d’Afrique et d’Amérique.

.Shoichi Hasegawa 
Voyage sur le Rhin, Victor Hugo

De tous les voyages de Victor Hugo, celui sur le Rhin est le seul à avoir fait l’objet d’une publication : « Le Rhin », en 1842. Cet ouvrage est le fruit littéraire de ses trois voyages réalisés en 1838, 1839 et 1840.
Sous l’apparence d’un journal de voyageur, c’est en fait une fiction épistolaire puisque la proportion de vraies lettres y est très faible. Victor Hugo y mêle des annotations, informations, graffitis, dessins et impressions de voyage donnant lieu à des esquisses littéraires.
Cette même émotion face à la majesté du Rhin et la beauté de son parcours a touché Shoichi Hasegawa, guidant son trait dans une œuvre où les évocations cohabitent dans une composition japonisante.






Shoichi Hasegawa nait à Yaizu (Japon) en 1929. Il sera élève de l’Institut Kokuga de Tokyo. Il vient en Europe au début des années 60 et s’installe à Paris où il s’initie à la gravure dans l’Atelier 17 de Stanley William Hayter. Il participe très vite à de nombreuses expositions collectives de gravures, dans le monde entier. Il obtient son premier prix de gravure en 1968 à l’Exposition Internationale de Côme et il est, depuis, connu et exposé dans le monde entier.
La dualité Orient-Occident chez Hasegawa se reflète à travers tout son œuvre où le firmament de son écriture symbolique et secrète joue avec des couleurs et des demi-teintes suggérées, transparentes et toujours harmonieuses.

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Godwinn Hoffmann




Le peintre Godwin Hoffmann est né à Büchenbeuren (Allemagne) en 1945. Diplômé de la Kunstakademie de Düsseldorf, il s’installe en France en 1973 où il sera professeur d’art. Dans son œuvre, Godwin Hoffmann s'impose des règles strictes de composition mais n'exclut pas, avec les traces de brosses et les coulures, les marques du geste pictural sur sa peinture. Ses recherches sur la forme l’ont amené à réaliser des tableaux à caractère sculptural, qui deviennent "objet en relief, volume".
Désireux de s’inscrire dans la lignée des artistes graveurs rhénans, Godwin Hoffmann s’est installé en Alsace où il crée des œuvres exigeantes dont la technique nécessite la plus grande rigueur.


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Christophe Hohler 

Les contes de Grimm

Les linguistes et conteurs qu’étaient les frères Grimm ont vécu et travaillé à Kassel de 1798 à 1841 puis se sont installés à Berlin. Ils s’intéressent aux contes populaires allemands et publient leurs « Contes de Grimm » en 1857.
Avant eux, les contes restaient oraux et se partageaient lors des veillées. Les frères Grimm en font une « vraie » littérature populaire allemande qui rencontrera aussi un grand succès à l’étranger. C’est en hommage à ces conteurs qui ont transmis aux générations les histoires effrayantes, vertueuses ou éducatives, que Christophe Hohler a créé sa lithographie. Pour les plus attentifs il y a disséminé des personnages tels que le Petit Chaperon rouge, et le loup.




 

Né le 25 avril 1961 à Bâle, Christophe Hohler vit et travaille en Alsace. A l’âge de 16 ans il quitte le collège pour apprendre le métier d’imprimeur essayeur copiste tout en suivant des cours du soir à la Kunstgewerbeschule de Bâle. Il s’inscrit ensuite à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg et suit en parallèle des études en communication et illustration. Il travaille alors dans plusieurs agences de publicité. Finalement, Christophe Hohler devient peintre plasticien. Il expose ses premiers travaux à Bâle puis dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger. Ses œuvres représentent le corps humain, évoquant la nudité plus qu'elles ne la montrent. Il nous entraîne d’une silhouette colorée à l’autre, vers un propos pictural de plus en plus autonome, allant vers une dualité entre ombre et lumière.

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Daniel Humair




 Daniel Humair est né le 23 mai 1938 à Genève, en Suisse. Il poursuit une intense activité de peintre depuis 1963. De tendance expressionniste abstraite, sa peinture est présentée par plusieurs galeries internationales et dans de nombreuses collections publiques ou privées. Depuis sa première exposition personnelle en 1965, à la galerie Discothèque à Bâle, Daniel Humair a eu plus de 150 expositions.
Daniel Humair peint des formes de notre environnement quotidien, celles que l’on oublie de regarder ou que l’on ne voit plus. Des formes banales en sorte, que l’artiste place selon des équilibres et des rapports de force différents dans un espace défini par la toile ou le papier. Il a construit une œuvre cohérente, manifestant sa passion pour la peinture et sa connaissance de l'histoire de l'art.
Parallèlement Daniel Humair est aussi considéré comme l’un des meilleurs batteurs de jazz sur la scène internationale.

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Albert Merz





Albert Merz est né en 1942 à Unterägeri (Suisse). Il est venu tardivement à la peinture. Attiré d’abord par le théâtre, il voulait devenir auteur dramaturge, puis tenté par l’enseignement musical il étudia à Lucerne. C’est à 30 ans que des bouleversements dans sa vie l’amèneront à la peinture.
Abstraites et pourtant aux motifs familiers, les œuvres d’Albert Merz semblent refléter le chaos tout en se structurant harmonieusement dans un ordre caché.
Albert Merz a été exposé plus d’une centaine de fois à travers la plupart des pays européens.

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Mitsuo Shiraishi 

Konrad Witz, Saint Christophe

Konrad Witz, né vers 1400 en Suisse, fut un pionnier de la Renaissance et joua dans la région rhénane un rôle aussi important que Giotto en Italie. Sa « Pêche miraculeuse » (1444) fut le premier tableau de paysage de l’histoire de l’Art.
A Bâle où il s’installe, on lui commande d’importantes fresques malheureusement disparues ainsi qu’un retable pour la cathédrale Saint-Pierre. Il exprime dans son œuvre aux motifs insolites son goût du travail manuel, de l’artisanat, des belles matières, des métaux et du plissé des étoffes tandis que les expressions corporelles, les visages et les mains sont peu évoqués.
Cette justesse naturaliste se retrouve dans l’œuvre de Mitsuo Shiraishi où l’homme est souvent absent, ne marquant les paysages de son passage que par les objets qu’il laisse derrière lui.






Mitsuo Shiraishi est né à Tokyo en 1969. Il vit et travaille à Mulhouse en France où il a obtenu ses diplômes des Beaux-Arts et d’expression plastique. Son travail tout en finesse traduit un univers dont l'homme a disparu, un monde presque où la vie se traduit par la présence d'objets tels que l'horloge, l'échelle, la balle, liés dans des montages singuliers, et où le cheminement se fait par un labyrinthe. Une interrogation sur la réduction du paysage humain et urbain.

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Tony Soulié





Tony Soulié est un artiste contemporain français, peintre, photographe, créateur d’installations et essayiste. Il est né à Paris en 1955.
Élève de l’École des Beaux-Arts et de l’École des Arts Appliqués de Paris, .Il a pratiqué le théâtre, la danse, l'acrobatie, et toujours la photographie et la peinture.
En 1977 première exposition personnelle, en Suisse. Plus de cent autres ont suivi en France en Europe aux États-Unis, en Amérique Latine,et au Japon. 2009 : Une Grande exposition lui est consacrée à l'atelier Grognard, Rueil Malmaison, organisée par les éditions l'Estampe. Ses œuvres peintes, gravées ainsi que sa monographie y sont présentées.
En 1983 il réalise sa première installation, à l'usine Citroën et, depuis, est intervenu sur des sites aussi variés que le volcan Etna, Pompéi, le désert du Hoggar, le Mont Olympe, Big Island ou le vignoble de Pomerol.
Il est présent dans de nombreuses collections publiques et d'entreprises. Plus de 30 ouvrages ont été réalisés sur son travail.
Tony Soulié trouve la source de son inspiration dans ses nombreux voyages. Il apprécie particulièrement les contrées extrêmes - déserts, volcans, mégapoles - et parvient à restituer dans ses œuvres, les émotions ressenties devant le spectacle de l’univers.
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Dan Steffan 
Etude pour les yeux de la folie, La Nef des Fous


La Nef des fous de Sébastien Brant (Strasbourg 1458 – 1521) a été une source d’inspiration de bien des artistes comme Jérôme Bosch ou Erasme ainsi qu’aujourd’hui Dan Steffan.
Cette œuvre majeure publiée en 1494 fait défiler dans une nef symbolique les fous de toutes catégories, dénonçant sous la forme d’une satire morale les faiblesses humaines. L’ouvrage était illustré de 117 gravures sur bois afin que les illettrés puissent en profiter.
A travers ce regard hagard et désabusé, c’est un monde pareil à celui que décrivait Brant que Dan Steffan semble nous montrer.



Née en 1947 à Strasbourg, Dan Steffan travaille depuis les années 80 et partage son art dans les hôpitaux, les milieux carcéraux et les écoles car elle considère la place de l’artiste dans la société comme fondamentale. Dans sa peinture et sa gravure, elle observe l'humain pour en extraire le pathétique, avec un sens aigu du comique grinçant qui se dissimule derrière l'écorce des banalités.

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Raymond Emile Waydelich

 La Cigogne de la Légende du Kindelesbrunnen

Sous la Cathédrale de Strasbourg, il y avait autrefois un lac. C'est là que barbotaient et jouaient les âmes des enfants qui attendaient de venir au monde. Sur ce lac, vivait également un gnome qui passait son temps à naviguer avec une barque argentée. A l'aide d'un filet d'or, il attrapait délicatement les âmes des bébés. Il les donnait ensuite à la cigogne et celle-ci n'avait plus qu'à les déposer dans les berceaux ... Finalement la cigogne et son comparse ne sont-ils pas là les plus remarquables créateurs rhénans ?






Raymond Emile Waydelich est né en 1938 à Strasbourg. Après des études à Strasbourg et à Paris, il travaille dans sa jeunesse comme photographe en Afrique du Nord. C'est là qu'il découvre son intérêt pour l'archéologie et développe son concept d' "archéologie du futur". Ses œuvres sont teintées de poésie et d'humour, véritables tremplins vers un monde fabuleux et surréaliste contenant tout un
Répertoire de créatures fantasmagoriques.
En 1978 il était déjà représenté à la biennale de Venise et exposé dans les plus grandes villes du monde. Ses objets, tableaux, collages et installations lui ont valu de nombreux prix.

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Claude Weisbuch

 Don Quichotte, Gustave DORÉ

Né à Strasbourg en 1832, Gustave Doré fut à la fois illustrateur, dessinateur, graveur, peintre et sculpteur. Il a laissé derrière lui une œuvre considérable qui a assuré sa notoriété de son vivant. A 15 ans il illustre son premier ouvrage puis connait le succès en illustrant des écrits de Rabelais.
Le gothique strasbourgeois et l’atmosphère de son Alsace natale lui inspirèrent ses effets de monumentalité et d’espace.
Il illustra en tout plus de 120 ouvrages dont le célèbre « Don Quichotte » de Cervantès, thème cher à Weisbuch chez qui on retrouve les mouvements, la dynamique et la profondeur de Gustave Doré.






Né en 1927 à Thionville, Weisbuch devient élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy puis est nommé professeur de gravure à l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Étienne. Il participe dans un premier temps à des expositions collectives avant d’être nommé membre titulaire des Peintres-Graveurs Français en 1968. Depuis lors, sa notoriété ne cesse de croître et son travail connaît aujourd’hui une reconnaissance internationale. Sur le plan graphique, Weisbuch a su très tôt allier une écriture éminemment classique à un sens du mouvement et de la mise en scène très contemporains.
Son travail est inspiré entre autres par ses études sur la mythologie, le mouvement, la musique et le portrait, il fait parfois référence à Jacques Callot, Rembrandt, Lautrec, Daumier, etc.
Peintre, et graveur virtuose, Claude Weisbuch n’a de cesse dans son œuvre de capter la dynamique de la vie.